Robert McCabe est né à Chicago en 1934 et a grandi à Rye, dans l'État de New York. Son premier voyage en Grèce remonte à 1954. Il a alors eu la chance de découvrir les îles les plus touristiques de la Grèce avant qu'elles ne deviennent des destinations insulaires.
McCabe était connu pour son approche humble de la photographie, et a capturé des êtres humains et des paysages depuis l'âge de 5 ans. Son premier appareil photo était un Kodak Baby Brownie.

Les premières expériences de McCabe avec la Grèce
Un ami de l'université de Princeton lui a fait goûter pour la première fois à l'hospitalité grecque. Quelques années plus tard, il a été chargé de photographier les Île des Cyclades pour National Geographic en 1955. Ses photos les plus célèbres sont celles de Mykonos et de Santorin, avant qu'elles ne deviennent célèbres pour leurs maisons blanches, leurs vues sur les caldeiras et leurs couchers de soleil emblématiques.
Selon Robert McCabe, la beauté de l'architecture et des couleurs de la Grèce s'est perdue au profit de l'idée de "ce à quoi doit ressembler un joli village d'île grecque".
Lorsque M. McCabe s'est rendu pour la première fois dans les îles des Cyclades, il était le seul visiteur avec son frère. Il n'y avait pas de voitures et seulement quelques routes. Les appareils photo étaient rares à l'époque, surtout dans les villages grecs, et lorsqu'un photographe comme McCabe s'approchait de vous, c'était une occasion spéciale.
Robert McCabe était connu pour capturer des scènes simples de la vie quotidienne en Grèce, comme les restaurants, les magasins locaux, les bateaux de pêche et les salons de coiffure. McCabe note qu'en 1955, Mykonos se sentait comme un pays à part entière, avec "ses propres danses, sa propre cuisine", l'architectureet même la langue".

McCabe sur le changement en Grèce
McCabe met en lumière les changements qu'il a observés au cours des 50 dernières années, en voyant de nombreuses zones qui étaient autrefois des baies tranquilles aujourd'hui transformées en routes, tavernes et parasols de plage. Il affirme que les sentiers pédestres sur les Îles grecques sont désormais un excellent moyen de promouvoir le tourisme hors saison, mais que certaines îles les détruisent. M. McCabe a remarqué que chaque île possède sa propre sous-culture de tourisme, en fonction de son "point de départ". Autrefois, les îles étaient très éloignées les unes des autres, à l'époque où l'on ne pouvait les visiter qu'en voilier. Chacune avait sa propre architecture, sa façon de construire les murs, ses propres chants et danses, et sa propre poésie. Ces traditions s'expriment aujourd'hui de différentes manières à travers les offres touristiques locales.

La philanthropie de McCabe
M. McCabe a pris un certain nombre d'initiatives qui témoignent de son soutien à la Grèce, notamment en faisant don de 35 photographies au consulat de Boston.
McCabe a également acheté et restauré la maison de Samuel Gridley Howe à Boston, qui s'est battu du côté grec en 1824 lors de la guerre d'Indépendance. Guerre d'indépendance grecque. Récemment, Robert McCabe s'est vu accorder citoyenneté d'honneur en Grèce en février 2020.

Pièces à conviction de McCabe
McCabe a exposé ses œuvres à Londres, Paris, Bruxelles et sur plusieurs îles de Grèce. Ses œuvres ont été diffusées jusqu'à New York, Boston et le Wyoming. Il a également publié des livres traitant de sujets variés en Grèce, en Italie, à New York, en Nouvelle-Angleterre et en Antarctique. Actuellement, M. McCabe travaille sur plusieurs projets et a publié les livres suivants : "Portraits des Grecs 1954-2017 ; Les Grecs et leurs mers. Son dernier livre est "Santorin : Portrait d'une époque révolue".
